10 . i PAR Le dimanche 13 Novembre le ‘Comité de Paris recevait au stade de U.S. Métro- politaine Véquipe juniore de POrléanais _ et Péquijpe de Lyon. Des 14 heures, une nombreuse assistan- ce suivit les évolutions de nos jeunes es- poirs, Dans la Tribune officielle, nous avons remarqué M. Bouge, Président de 1a E.P.BuB, ; MM. Le Brun, Boizard, Robin, Vigouroux, Girault, du ‘Bureau Fédéral, M. Geist, sélectionneur fédéral, M. Cha- tron, de Ja FuS.G.T, M. Ecke, de LU.R. Seine. ; Sous la direction de M. Mathis, arbitre fédéral les équipes se présentérent dans la formation suivante : Lyon : Morandy, Granger, Gonnet, Bor dery, Poulangeon, Salmon, Turc. _ Paris Caillet,’ Bounaix, Ambroise, Jeammes, Gravier; Sabatier Wolff E., Rousseau. La statistique suivante résumera mieux qu'un compte rendu détaillé le film de la partie qui se termina en faveur de é- quipe Lyonnaise par 40 jpoints (17 paniers plus 6 coups francs) & 85 (16 paniers plus 3 coups francs). ire mi-temps, — 0-2 (Wolff), 2-2 (Poulan- geon), 24 (Sabatier), 4-4 (Granger), 6-4 (Granger), 84 (Gonnet), 8-6 (Grawier), &-8 (Gravier), 8-10 Gravier), 10-10 (Granger), 10-11 (Salbatier), 11-14 (Granger), 13-11 (Granger), 14-11 (Gonnet), 14-13 Bounaix), 16-13 (Granger), 18-13 Poulangeon), 18-15 iCaillu), 20-15 (Granger), 20-17 (Wolff), “1-17 (Salmon), 21-19 (Wolff). 2° mi-temps. — 23-19 (Poulangeon), 23-214 {Jeammes), 25-21 (Poulangeon), 25 - 23 (Jeammes), 25-25 (Ambroise), 26-25 (Gran. Ser), 28-25 (Poulangeon), 30-25 (Granger), 30-27 (Caillet), 30 28 (Grayier), 92-28 (Mo- randy), 32-30 (Jeammes), 34-30 (Morandy), 34-32 (Jeammes), 36-32 (Ture), 36-83 (Gra- Vier), 36-35 (Jeammes), 38-35 (Moranidy)}, 30-35, (Bordery), 40-35 (Gonnet). er Essais Paniers Manqués VEUSSIS POM. 2° Mie LYON Granger ..2... is) ain, 1 Gonnet 22 Ae. 4 1 Boner iets Poulangeon. .. 5 2 3 Morandy) ....< 6 3 Salmon s.08 ee DRM Gis. aac saps 3 1 Total 88. 9 8 PARIS Gaillete x23 8 1 1 Bouniaix. 7... 22: 5 [ Ambroise ...... 2 1 CAIN OSE vee 3 1 Graven) «6: 3 a Sabatier. sf... a | VIO Mie ee ped: 6 3 Rousseau-..... opale sa. 28 9 7 : } ‘ Fautes Coups franes personnes manqués réussis Ire 2° 17 Be mi-t. mi-t. mi-t. mi-t. ILYON Guam Serie cas 1 2 i i 1 Gonmetee. 2.4 1 ifs 1 z Bondeny 83: 1 1 Poulangeon . 2 Morandy ..., 1 a Sie Ln Taare a iL i 1 MULT Ciaehe cd Ae ; Total .. ie 4i 3 3 9 BASKET-BALL I S ; L Y f Fautes Coups francs personnelles Coups francs rae manqués réussis Lee ee jre on mi-t. mi-t. mi-t. mi-t. PARIS e Gallet yo Ae 1 / i Bounaix .... LY 1 Ambroise Jeammes .... 1 6 Gravier 53% 5 { 2 2 Sabatier ..... Bo 1 z WS OUna PE ies 3 2 Rousseau .... Tatal* ,. 5 4, 1 Z og Les cing points qui sanctionnérent la victoire de VPéquipe lyonnaise ne révélent pas la jhysionomie exacte de la“partie au cours de Jaguelle les Parisiens furent lar- gement dominés en technique. Trois fois en jpremiere mi-temps, une fois en seconde, Péquipe de Paris égalisa, mais ne sut pas organiser sa défense et malgré de judicieuses contre-attaques les Lyonnais qui avaient discerné le point faible des Parisiens s’employérent a fond pour annihiler les exploits personnels de certains joueurs. Si la partie ne fut pas de classe inter nationale, elle constitue un beau succes pour Péquipe lyonnaise qui désirait sa victoire et surtout VPavait préparée!!! Je laisse aux managers respectifs des deux équipes, le soin d’épiloguer sur la valeur de leurs joueurs et s'il faut fermi ner par une conclusion, souhaitons pour le jplus grand profit du basket Parisien la réalisation du Club de France, ou, en accord avec leurs clubs et leur comité, les joueurs Parisiens, qui yalent mieux que leur partie du 13 novembre, pourront uti- lement perfectionner leur connaissance en technique internationale. Je ne voudrais pas terminer cette vhro- nique sans remercier VAuto de sa char. mante réception, A Vissue de la réunion, joueurs et dirigeants lyonnais, orléanais, parisiens se retrouvérent Faubourg Mont- martre oti M. Marcel Oger leur souhaita la bienvenue au nom de PAuto. ‘ MM. Bouge, Creux remerciérent une fois de plus V’Auto de cette nouvelle marque de symipathie et des encouragements apportés a la cause du (Basket. ; R. LESCARET. Secrétaire général du C.P.B.B. L’Opinion du sélectionneur de V’Equipe de France Dimanche 13 novembre, 18 h. Il ¥ a fa :peine une heure que je suis re: venu de voir jouer deux granids matches de basket, au stade de l’U.S. Métro, a la Porte de Choisy. La Sélection Orléanaise, juniors, ren- contrait celle de Paris, juniors, ensuite Paris-Lyon, match classique et annuel, — Dans les deux équipes seniors, il y avait des internationaux, 4 Uyon-Gonnet, et Pou- langeon, a Paris, Jeammes, Ambroise, Bounaix et Gravier. Et bién, je n'ai certes pas de compliments 4 faire, a nos inter- nationaux, si peu méme, que je leur dirais brutalement, que, pour moi, le match qui amontré le plus de classe, le plus de tech- nique, Je plus d’application, est bien la rencontre des juniors, Bravo, les jeunes et bravo les managers des Jeunes, yous avez compris et ce qui est mieux, appli- qué la nouvelle fagon de jouer. Chez les seniors, au. contraire, qu’avons-nous vu, ON : z SS I ANS - aussi bien Wun caté que de Vautre, du reste, une défense inexistante, et une at- laque, oui, je dis bien, une attaque encare plus inexistante, mais, me direz-vous Lyon a marqué 40 (points et Paris 35, au total 7 points et yous n’étes pas satisfait. Kt bien, non, je ne le suis pas, uniquement parce que, sur les fameux 75 points, il y en a une douzaine dis aux coups francs, et la soixantaine d'autres, a Texception dun seul panier amené, yous entendez bien, un seul, est le fait de shoots tentés ei réussis d’une bonne dizaine de metres, mais enfin direz-vous encore, ils ont été réussis @accord et c’est bien ce qui me navre, car 90 % W@entre eux n’auraient ja- mais dt l’étre sil y avait eu l’ombre dune défense d*équipe, si ’une de ces deux équipes, ayaient eu & rencontrer un ad- versaire dans le genre des Lettons par exemple, elle aurait encaissé un score fan- tastique, sans pouvoir marquer grand’- chose. Notons toutefois, & Vactif des Lyonnais, qwils ont su garder leur balle, au mo- ment youlu, et ceci de fort jolie facgen. néanmoins je leur reprocherais encore, dans cette phase de jeu, de ne jpas savoir, une fois le trou créé, y placer l*thomme pour tenter efficacement le panier. Un mot encore pour les arbitres des deux rencontres qui furent d'une imipartia- lité indiscutable, mais que se sont mon- trés beaucoup trop stricts. Que de fautes données pour des vétilles, alors que la balle était déja loin; nos arbitres ont une lourde responsabilité qwils ne laissent ja- mais une partie dégénérer en brutalités Vaccord et je serais dans ce cas le pre- mier & applaudir, aux sanctions les plus graves mais siffler pour une faute problé- matique, pour une faute des plus discuta- bles, cela nuit terriblement au basket francais. Dans toute chose, il y a lesprit et la lettre, c’est esprit qui doit préva- loir. Les arbitres sont 14 jour faire jouer ef non pour siffler, ne Voublions pas. Paul GEIST. -PARIS-ORLEANS JUNIORS Lorsque pour la premiére fois nous con- climes avec l’Orléanais une rencontre deyant opposer nos deux équipes repré- sentatives de jeunes, nous ne pensions pas a inscrire cette date a notre calen- drier. Mais accueil qui nous, fut réservé par nos voisins le Président Gallon en téte fut si cordial et si chaleureux, que mon regretté ami Chatelain et moi déci- dames une fois rentrés & Paris de deman- der & nos collégues du C.P.B.B. de ren- dre ce match annuel. Ce voeu fut exaucé et c'est ce qui nous a valu Je 13 le choc si amical et si jpassionnant, de nos deux équipes d’espoirs. Que dire de la rencontre ? Peu de cho- ses. Deux joueurs se sont surtout distin- gués, Chaumont et Viéranés. Marrec fui bon et mérite qu’on lui fasse erédit. Ayral ne fut jas aussi brillant que d’habitude, il fut @ailleurs sorti pour quatre fautes © personnelles et Coulon un peu personnel ne réalisa jpas ainsi qu’il a coutume de le faire. Il est vrai qu‘il était trés séve- rement marqué. Je dirai de Bourdeix ce que j'ai dit de Marrec. Ce joueur a d’ail- leurs ‘le temps de s’affirmer, car i] n’a que guinze ans et demi. Quant a Yvyetot et 4 Négre, ils furent quelque peu déce- vants. Ghez les Orléanais, Eymard et Thivin | firent de bien excellentes choses.